Luanda — La campagne de 16 jours d'activisme pour la fin des violences faites aux femmes et aux filles, visant à encourager le dépôt de plaintes, à plaider en faveur de la protection des victimes et à appliquer des mesures punitives, a été ouverte vendredi à Luanda par la ministre d'Action sociale, de la famille et de la promotion de la famille, Ana Paula do Sacramento Neto.

Se déroulant sous le thème " Unis dans la lutte contre les violences à l'égard des femmes et des filles ", la campagne, d'une portée nationale, consiste à réaliser des actions de sensibilisation, de conscientisation et d'implication des familles dans la lutte contre les violences, mais aussi à promouvoir et garantir les droits de la femme et de l'enfant face au harcèlement, au viol, aux grossesses et au mariage précoces.

Elle a aussi encouragé le dépôt des plaintes contre les viols, la défense de la protection des victimes et la mise en application des mesures disciplinaires, pousse des hommes et des garçons dans la lutte contre la violence domestique et la promotion du genre.

A l'occasion, la ministre Ana Paula do Sacramento Neto a déclaré que la violence domestique est un problème de santé publique et un fléau social qui fait obstacle à la réalisation de l'équité et de l'égalité des sexes, au développement, à la paix, à l'harmonie et à la cohésion sociale, suivant les objectifs du développement durables consignés dans l'Agenda 2030 et 2060.

L'Angola a enregistré, de janvier à novembre de cette année, 913 cas de violence domestique dans ses Centres de conseil et 11 710 plaintes via les lignes 145 et 146, a-t-elle indiqué.