Madagascar: Ambatolampy RN7 - Un mort et plusieurs blessés dans un accident de taxi-brousse

Un véhicule de transport en commun reliant Antananarivo et Fort Dauphin s'est retrouvé les quatre roues en l'air à 5 km d'Ambatolampy sur la RN7. Un passager a trouvé la mort sur place et d'autres ont été grièvement blessés. Hormis les bagages des passagers, le taxi-brousse était chargé de diverses marchandises. Les chargements sur le toit étaient énormes, ce qui a provoqué l'accident d'après les témoins oculaires.

" Le porte-bagage s'est détaché du toit du véhicule, et a causé un problème de ballottage. Nous avons eu un accident à cause de la surcharge, c'était dangereux ", a témoigné un passager du véhicule. Un autre passager, quant à lui, a parlé d'un excès de vitesse, " roulant à vive allure et ballotté par le poids des bagages, le taxi-brousse s'est renversé ". Les blessés ont été immédiatement transportés à l'hôpital et ont déjà reçu les soins nécessaires. Les gendarmes se sont immédiatement rendus sur les lieux pour la constatation d'usage. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l'accident.

Alors qu'une note du ministère des Transports et du Tourisme en 2021 interdit aux taxis-brousse qui assurent les liaisons entre les villes de tout le pays de transporter sur leur toit certaines marchandises, cette pratique est loin d'avoir disparue. Les véhicules de transport en commun effectuent en même temps le transport de colis, comme des meubles, pneus, et matériaux de construction. Les accidents peuvent alors être à l'origine d'une surcharge et d'une mauvaise répartition des bagages.

À Madagascar, le transport des passagers et des bagages se fait d'une manière archaïque. De plus, les voyageurs ont la pratique facile de payer un taxi-brousse pour transporter leurs colis en raison du coût moins cher par rapport aux fourgons de transport de marchandises. À noter que la hauteur des bagages autorisés sur le toit d'un taxi-brousse ne doit pas dépasser 80 cm, selon le Code de la route. Malgré les sanctions encourues, de nombreux chauffeurs ont décidé de prendre le risque de rouler avec des marchandises interdites par la note du ministère.

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