Afrique Centrale: Sécurité maritime - Le Congo invité à ratifier la loi sur la piraterie

Au terme d'un procès fictif organisé le 25 novembre à Brazzaville, le tribunal, dans son délibéré, a donné l'opportunité aux experts du Comité interministériel de l'action de l'Etat en mer et dans les eaux continentales (Aemec) d'évaluer l'état des procédures judiciaires du Congo et le niveau d'adaptation du corpus juridique à atteindre au regard de la réglementation internationale.

" Effectivement, les infractions relevées lors du procès illustrent parfaitement les menaces sécuritaires dans nos espaces maritimes et les menaces qu'il faut tracer, selon l'ordre ci-après. En premier lieu, nous avons la pêche INN, c'est-à-dire illégale, non déclarée et non réglementée ", a expliqué, à l'issue de la simulation du procès fictif sur la piraterie et les autres crimes maritimes, le chef de division de l'Aemec, le capitaine de frégate Joël Lionel Ngakosso. Il a souligné en deuxième lieu qu' il y a le brigandage en mer qui est un fait courant et le vol à main armée, puis en troisième lieu, le trafic illicite. " Mais, à 90%, il faut retenir que la marine nationale, en tant que bras armé du gouvernement en mer et en eaux continentales, travaille étroitement aux côtés des autres administrations de l'Etat pour pérenniser la sécurité et la sûreté en mer et dans les eaux continentales ", a -t-il ajouté.

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L'Aemec est un maillon important, selon Joël Lionel Ngakosso. Il incarne une parfaite opportunité pour les administrations de l'Etat afin de se concerter, de s'échanger, de parler et de partager l'information sur tout pour atteindre en fait les objectifs communs, notamment la sûreté et la sécurité de l'espace maritime viable.

Il convient de rappeler que le procès fictif qui s'est tenu le 25 octobre à l'issue de la journée VIP " Aemec 2022 " à Brazzaville a été précédé d'une double formation théorique et opérationnelle sur la collecte des preuves, en termes d'infraction à Pointe-Noire, dans le cadre du Programme d'appui à la stratégie de sûreté et de sécurité maritime en Afrique centrale.

Précisons qu'à l'ouverture des travaux, le chef d'état-major de la marine nationale, le contre-amiral René Nganongo, avait déclaré que le programme d'action du gouvernement étant organisé en douze batailles, ce secteur pourra en faire gagner certaines, tout en ayant un effet de levier sur d'autres. Il s'agit, notamment, de la bataille de l'économie, de celle de la paix, de la sécurité, de l'environnement et du développement durable.

Notons que cette session s'est achevée en présence du ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo; du chef d'état-major général des Forces armées congolaises, le général de division Blanchard Okoï, coordinateur du Groupe d'anticipation stratégique; du commandement de la force publique ainsi que du coordonnateur de programme de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime.

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