Invité de la radio Espace Foutah, jeudi dernier, l'ancien député de la ville, honorable Cellou Baldé s'est vu soumettre à une analyse fine de la sphère politique guinéenne du moment.

Le cadre de l'UFDG a commencé par rappeler que depuis le 5 septembre 2021, le pays est au rythme d'un gouvernement d'exception qui est la conclusion de la rupture de légitimité dont la conséquence est la suspension des institutions de la république.

Sur la question du dialogue, l'ancien élu de Labé est formel,le CNRD s'est fait entourer en majorité d'alliés plus une poignée de diplomates pour l'habituelle Managua alors que les préalables d'un dialogue sont foulés au sol.

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Nous avons des prisonniers politiques, des exilés, des cadres sous contrôle judiciaire, le droit de manifester est suspendu, on demande des enquêtes sur les meurtres, sur la liste des membres de la junte au pouvoir, on demande qu'ils déclarent leurs biens... >>.

Cellou Baldé a aussi égratigné le RGPH que vend la junte en lieu et place d'un recensement électoral dont la nécessité est attendue dans 24 mois si la junte desserre son étau sur le pays, s'appuyant sur le fait que sur 10 communes pilotes sur la multitude de trois centaines d'entités similaires, les résultats probants se font désirer.

<<S'ils veulent du dialogue, il y a des préalables comme: Rétablir le droit de manifester, lever le contrôle judiciaire sur les nôtres qui doivent parler au nom des partis, conduire normalement la justice et éviter les harcèlements et interpellations arbitraires, il est normal de récupérer les biens à la CRIEF, mais il faut respecter la procédure y afférente.

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