Le secrétariat permanent du conseil national de lutte contre le sida (CNLS) a dénoncé dimanche une inégalité d'accès aux soins.
La couverture nationale concernant les traitements ARV est de 76%, c'est significatif. Mais il y a d'énormes différences entre les zones urbaines et rurales.
'On ne doit laisser personne de côté', a rappelé Vincent Pitche, le patron du CNLS.
Ces disparités ne procèdent pas d'un manque d'efficacité des services sanitaires, mais davantage du refus de certains malades de se faire dépister et soigner via les antirétroviraux. Et c'est majoritairement le cas dans les villages reculés.