Changement de paradigme. Après avoir crié sur tous les toits " on ne mange pas goudron ", des Ivoiriens sont rattrapés par la réalité. Si beaucoup d'entre eux pensent bas qu'ils ont fait fausse route, Kagba Ledjou, qui se fait appelé Guyguy Le Grouilleur, a décidé de briser la glace.
Dans une vidéo, cet ancien étudiant en philosophie et ancien vendeur ambulant qui s'est installé en Europe depuis quelques années, a lancé un cri du cœur au Président de la République Alassane Ouattara, à la vue de l'état de délabrement du tronçon Issia-Gagnoa. " Deux heures pour parcourir 41 km, papa ADO, c'est trop ! ", s'est-il écrié dans cette vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux. Avant d'appeler le chef de l'Etat à l'aide.
" Vous avez vu, j'espère. Je suis tellement fatigué que j'en avais marre. Il fallait que je fasse cette vidéo. Le tronçon Daloa-Issia, c'est 41 km. Je fais 2h pour arriver à Daloa tellement la route est en mauvais état. Il n'y a pas de route entre ces deux grandes villes de l'ouest de la Côte d'Ivoire. Papa, il faut nous aider. Nous avons fait bouche. On a dit qu'on ne mange pas goudron. Il ne faut pas regarder notre bouche. Papa, pardon, il faut arranger cette voie ", a-t-il prié le président de la République.
Tout en félicitant le premier des Ivoiriens pour le travail abattu sur l'ensemble du territoire national. " Aujourd'hui quand tu vas de Bouaké à Korhogo, tu as envie de te coucher sur le bitume. Pensez-ce que vous voulez, je m'en fous. Il y a longtemps que cette voie s'est dégradée. Depuis que nous étions au pouvoir, il n'y avait pas de route. Papa, ne nous regarde pas, ne nous écoute pas. On était là tout le temps. Il n'y a rien eu", a plaidé l'ancien étudiant en philosophie.
Comme lui, ils sont nombreux les Ivoiriens qui découvrent subitement les bienfaits de la route. Et qui ont décidé de revoir leur position sur l'énorme travail abattu par le Président Ouattara pour réhabiliter et bitumer les routes ivoiriennes. Ils appellent de tous leurs vœux un geste de sa part pour réhabiliter certaines voies.
Tout le mérite revient donc au chef de l'Etat qui a compris que la route précède le développement. Par son œuvre, de nombreuses localités sont désormais accessibles facilement par la route. A l'instar de la route de l'est Adzopé-Bondoukou qui, il y a quelques mois, ressemblait trait pour trait à la voie Issia-Gagnoa aujourd'hui. Mais grâce à la magie Ouattara, le calvaire auquel étaient confrontées toutes les personnes qui l'empruntaient, est devenu un lointain souvenir.
