Depuis sa victoire à laquelle notre journal a cru dès le début, surtout après son interview exclusive au Château de Dammarie-les-Lys, dans le département de Seine-et-Marne, en région Ile France, les messages de félicitations ne se ... comptent plus pour Anisha.
" La victoire a cent pères... "" Anisha fa ahoana ny Enola ? " Ce que l'on peut traduire par " Je vais compter mais qu'en est-il de ton côté ? " Nikos Aliagas, dont le nom à consonance malgache était peut-être prémonitoire d'annoncer : " 57% pour Anisha, 43% pour Enola ".
Dès cet instant, les messages de félicitations parfois de récupération commençaient à pleuvoir comme les paillettes et cotillons sur la scène de Star Academy où une Malgache de 22 ans marque de sa voix la fin de l'année 2022. Un pasteur est allé jusqu'à témoigner en ligne que l'étoile qui vient de naître fait partie de sa secte qui prêche la fin du monde, alors que les premiers mots d'Anisha étaient plutôt de dire que cette aventure a changé et va changer sa vie.
Une victoire que le prédicateur n'a visiblement pas vue dans ses prophéties sinon il l'aurait sans doute annoncée à l'avance comme pour 2013. En tout cas, le président américain John Fitzgerald Kennedy avait vu plus juste en déclarant lors d'une conférence tenue le 21 avril 1961 que " La victoire a cent pères, mais la défaite est orpheline ". Si Anisha n'a pas gagné, la défaite aurait été... sans père. C'est valable sur la scène politique avec les " sakaizan'ny mpandresy " et autres " mpijapy train " qui rêvent d'une vie de château, à l'instar des élèves de la saison 10 de Star Academy sur lesquels les candidats aux futures élections ont beaucoup à apprendre. Notamment en termes de fair-play et d'éthique politique.
Pour ne citer que l'exemple de Louis - éliminé aux portes de la finale - qui a déclaré que les votes du public ne lui appartiennent pas. S'abstenant ainsi de donner une consigne de vote en faveur de l'une ou contre l'autre des deux candidates finalistes. Un comportement rare voire inconnu de la majorité des membres de la classe politique malgache qui aurait lorgné sur les 100.000 euros d'Anisha, comme si c'était un dû pour ne pas dire une dîme.
