Je demande à Monsieur Denis KADIMA qui tente de confirmer l'organisation des élections générales dans le délai constitutionnel en 2023, d'éviter à la République Démocratique du Congo et à son peuple, un chaos inédit", insiste Sylvain Maurice Masheke Ngerakueyi,Ministre Honoraire de la Culture & des Arts et, de surcroit, Ancien Candidat engagé autrefois dans la course à la Présidentielle 2018 en RD. Congo, dans une déclaration politique rejetant le calendrier électoral qu'il considère comme étant irréaliste, fantaisiste et utopique.

Déclaration Politique

*En réaction à la publication du calendrier électoral faite par Monsieur Denis KADIMA, pour les prochaines élections générales en République Démocratique du Congo, je rejette en bloc ce calendrier électoral très irréaliste, fantaisiste et utopique.

Le discours de Monsieur Denis KADIMA est politiquement correct mais techniquement impossible.

A l'instar de ses prédécesseurs, Monsieur Denis KADIMA doit prouver à la face du monde, qu'il est effectivement Expert électoral de renommée internationale, en organisant de bonnes élections.

Qu'il soit alors courageux, qu'il parle vrai aux congolais, en démontrant qu'il y a vraiment nécessité de reporter les élections générales prévues en 2023 en République Démocratique du Congo, faute de plusieurs contraintes, notamment, sécuritaires et sanitaires, financières, politiques ou légales, techniques.

Je demande à Monsieur Denis KADIMA qui tente de confirmer l'organisation des élections générales dans le délai constitutionnel en 2023, d'éviter à la République Démocratique du Congo et à son peuple, un chaos inédit.

Je réitère mon appel à la classe politique, toutes tendances confondues, à plus de responsabilité, pour sauver la République du complot dont elle est victime à l'échelle internationale.

Je rappelle que les élections relèvent du domaine de souveraineté de l'Etat.

Ainsi donc, le seul palliatif que je préconise au mystère éventuel de la vérité des urnes d'un autre Martin FAYULU, reste inévitablement, la convocation de la classe politique autour d'un dialogue national inclusif, direct, franc et constructif, en vue d'un report consensuel des élections, à une date qui sera convenue consensuellement entre toutes les parties prenantes au processus électoral, aux fins d'épargner à la République et à son peuple, une débâcle électorale de plus.

Les congolais ne veulent pas d'une chronique des élections remportées d'avance ; ils ne veulent pas des élections dont les résultats ne seraient pas sujets à contestation.

Les congolais veulent des élections réellement démocratiques, transparentes, crédibles et apaisées, dont les résultats seront acceptés par la majorité.

A Monsieur Denis KADIMA, la voie de la sagesse s'impose.

Sylvain Maurice MASHEKE NGERAKUEYI

Ministre Honoraire de la Culture & des Arts et Ancien Candidat Président de la République 2018

Beni : plus de 20 journalistes formés sur la lutte contre les violences sexuelles

Une vingtaine de journalistes de Beni (Nord-Kivu) ont été outillés, du 24 au 25 novembre, des techniques de lutte contre les violences sexuelles.

A l'initiative du Comité International de la Croix Rouge (CICR), cet atelier a voulu inculquer aux participants de nouveaux canaux de communication pour décourager ce fléau.

A l'occasion, les journalistes de cette zone en proie aux conflits armés ont appris des connaissances sur les violences sexuelles pouvant les aider dans le traitement des articles contre les VBG.

Le chef de bureau de CICR à Beni, Willy Angelo a indiqué que cette formation visait également amener ces journalistes à produire des contenus sur les thématiques humanitaires comme les violences sexuelles.

Il a reconnu que les professionnels de médias ont un rôle à jouer contre les violences sexuelles, vu leur influence dans l'opinion publique.

" Nous souhaitons construire avec vous une relation de confiance, pour que vous soyez des ambassadeurs du CICR et de ses activités humanitaires auprès de vos audiences. Travaillons ensemble pour la cause des personnes affectées par les conflits et les violences de manière générale et celles victimes des cas des violences sexuelles en particulier ", a souligné Willy Angelo.

Le CICR a par ailleurs souhaité que ces journalistes soient des sensibilisateurs sur les activités humanitaires dans la région.