Les Ghanéens se sont imposés 3-2 face aux Sud-Coréens, ce 28 novembre à Al Rayyan. Un succès grâce auquel ils peuvent encore se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde 2022. Pour cela, il faudra réussir un bon résultat face à l'Uruguay, une sélection qui avait privé André Ayew et les Black Stars d'une place dans le dernier carré de l'édition 2010. Entretien avec le capitaine ghanéen.
André Ayew, avec cette victoire 3-2 face à la Corée du Sud, l'équipe du Ghana se relance dans le groupe H de cette Coupe du monde 2022.
André Ayew : ça nous relance, oui. Le dernier match va être très compliqué. Mais on va se préparer à cela. Il faudra prendre le temps nécessaire pour. On voit qu'il y a pas mal de surprises durant cette Coupe du monde. Alors on doit être prêts à tout. Cette victoire booste en tout cas notre moral. C'est bien pour notre pays mais aussi pour tout le continent. Maintenant, place à ce match qui va être très important, vendredi, face à l'Uruguay.
Durant la rencontre face aux Sud-Coréens, vous meniez 2-0 mais avez été rattrapés au score. Comment expliquez-vous ce relâchement ?
A la fin, on a empoché les trois points et c'est tout ce qui m'intéresse... Il y a des choses à corriger, c'est vrai. Mais on a l'habitude de ne toujours vouloir regarder que les mauvaises choses et pas le positif. La Corée du Sud est quand même très forte et ça a été un match très difficile. Oui, il y a eu ce petit relâchement à un moment donné. Mais on va re-visionner tout ça pour analyser ce qu'il s'est passé et le corriger pour la suite.
Lorsque les Sud-Coréens ont égalisé à 2-2, qu'est-ce que vous vous êtes dits pour essayer de ne pas perdre le contrôle de la situation ?
Avec les joueurs en attaque qu'on a, quand je vois notre potentiel offensif, avec Jordan (Ayew), Inaki (Williams), (Mohammed) Kudus, je sais qu'on peut marquer à tout moment. J'ai toujours confiance en la capacité de mon équipe à marquer.
Votre prochain adversaire, l'Uruguay, avait privé le Ghana d'une demi-finale de Coupe du monde, en 2010. Comment allez-vous aborder cette rencontre ?
Je suis le seul rescapé de ce match. La plupart de mes coéquipiers n'ont pas connu ce moment-là. Mais peu importe. Ce qui compte, c'est de se qualifier. Pas seulement pour le Ghana, mais pour toute l'Afrique. Si on peut avoir plusieurs pays africains qui passent en huitièmes de finale, ce serait vraiment bien.