La Police nationale congolaise (PNC) affirme avoir enregistré trois cas de justice populaire perpétrés par les habitants en colère dans la nuit de dimanche à lundi 28 novembre dans la ville de Goma (Nord-Kivu).
Tout en interdisant cette pratique odieuse de se faire justice, le commandant de la police/Goma, Job Alisa, demande à la population d'amener les présumés criminels à la police une fois attrapés et éviter ainsi de se faire justice.
Les trois cas de justice populaire ont été commis respectivement dans les quartiers Ndosho, Kyeshero et Mabanga.
Selon la PNC, ces présumés bandits ont été lynchés et lapidés par des jeunes en colère qui faisaient des patrouilles dans ces différents quartiers :
" Nous interdisons cette manière d'agir. Nous sensibilisons la population de ne pas avoir l'esprit de tuer à tout moment. Mais plutôt lorsque peut-être ils ont interpellé un criminel, un voleur, on nous les amène pour exploitation et ça va nous permettre de connaitre l'organisation ou le circuit ou le réseau de ces criminels. Voilà ce qui peut permettre qu'on puisse mettre fin à de réseaux de criminels dans la ville ".
Parmi les victimes figurent également un cadre universitaire souffrant de troubles mentaux.
La victime a été confondue à un voleur au moment où elle escaladerait le mur de l'enclos de sa tante, vers 1 heures du matin (23h TU) sur l'avenue Rutoboko.