Le gouvernement propose un budget de 6 345,1 milliards pour l'exercice 2023. Selon le projet de loi portant loi de Finances déposé ce jour à l'Assemblée nationale, il s'équilibre en ressources et emplois à la somme de 6 345,1 milliards de Fcfa contre 6 080,4 milliards en 2022
Pour Cameroon Tribune, le quotidien à capitaux publics " Le cap est fixé ". Poursuite de la lutte contre l'insécurité, reconstruction des zones en crise, promotion de la politique d'import substitution, avec un accent particulier sur les produits " Made in Cameroon ". Ce sont entre autres, les principales actions, contenues dans le Programme économique, financier, social et culturel de l'Etat pour l'exercice prochain, présenté vendredi dernier à l'Assemblée nationale par le Premier ministre Joseph Dion Nguté.
Le Financier d'Afrique a trouvé " Les astuces de l'Etat pour couvrir ses besoins de trésorerie ". Il entend recourir aux appuis budgétaires de 281,3 milliards Fcfa, des décaissements extérieurs sur prêts projets à hauteur de 795,4 milliards Fcfa, des émissions des titres publics pour un montant de 450 milliards Fcfa et les financements bancaires de 155,7 milliards Fcfa.
Toutes choses qui vont entriner une Pression fiscale et le Quotidien EcoNews explique " Pourquoi le prix du timbre passe à 1500F ? ". Sous la pression du FMI à l'augmentation des prix du carburant à la pompe et à mettre un terme à la subvention des carburants qui creuse les déficits, l'Etat a opté pour une autre alternative. Augmentation du timbre fiscal de 500 Fcfa et 22000 Fcfa sur le certificat de propriété immobilière, entre autres. Cette alchimie financière est-elle en mesure de stabiliser les comptes ?
Le Temoin conclut que " La vie sera de plus en plus chère ". Les camerounais devront serrer davantage la ceinture. Augmentation du timbre fiscal à 1500 Fcfa, la prénotation judiciaire passe de 3000 à 25 000 Fcfa, biens de services publics et de documents administratifs connaissent une mutation extraordinaire.
La Voix du centre revient sur l'Immobilier et " Le difficile accès au logement ". Selon le " test prévisionnel de conjoncture " de la Banque des Etats de l'Afrique Centrale (BEAC), le financement de l'immobilier continue à pâtir des conséquences du non-remboursement des créances et autres. Elle ne donne pas l'impact chiffré de ces difficultés rencontrées dans le secteur de l'immobilier au
Cameroun. Mais ces défis, selon le ministère en charge du secteur, ont une conséquence sur déficit de logements que vit le pays depuis plusieurs décennies.