Khartoum — Le dernier témoin de l'accusation dans l'affaire des comploteurs de coup d'état de Juin 1989, major général à la retraite Fadlallah Burmah Nasser, a refusé de décrire ce que l'ancien Ministre de la Défense, Général Awad Ibn Auf, a fait le 11 Avril 2019 comme un coup d'État, car il s'est rangé du côté de la rue Soudanaise, alors que ce qui s'est passé le 30 Juin 1989 est considéré comme un coup d'État, parce qu'il est contre une autorité démocratique et un gouvernement élu.
Cette déclaration a été faite lors de la séance du tribunal des auteurs du coup d'État du 30 Juin 1989, qui s'est tenue aujourd'hui à l'Institut des sciences juridiques et judiciaires, sous la direction de l'honorable Hussain Al-Jak Al-Sheikh, juge de la Cour suprême.
Le témoin a dit qu'il a pris sa retraite en 1986 avec le grade de major général, et que le 30 juin 1989, il occupait le poste de ministre des transports dans le troisième gouvernement démocratique, dirigé par le défunt Sadiq Al-Mahdi.
Par ailleurs, le comité d'accusation a demandé à la cour de fermer le dossier d'accusation.
D'autre part, l'équipe de défense a demandé à la cour de retourner immédiatement les accusés Omer Al-Bashir, Bakri Hassan Salih, Abdel-Rahim Mohamed Hussein et Ahmed Abdullah Al-Naw à l'hôpital Alia des forces armées.
La cour a accepté de fermer le dossier de l'accusation et a décidé d'autoriser l'équipe de défense à s'informer sur le dossier d'enquête en vue de l'audition des déclarations et des défenses des accusés, à partir de la prochaine session, mardi prochain.