Plus de 120 acteurs de l'écosystème de la finance sur la thématique de la titrisation sont réunis mercredi à Lomé sous la présidence de Sani Yaya, le ministre de l'économie et des Finances.
Autour de lui, Sergio Pimenta, le vice-président Afrique de la SFI (Société financière internationale), Serge Ekue, le président de la BOAD et Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM (Bourse régionale)
La titrisation est une technique financière qui transforme des actifs peu liquides, c'est-à-dire pour lesquels il n'y a pas véritablement de marché tels que les crédits, en valeurs mobilières facilement négociables comme des obligations.
Chaque investisseur acquiert en quelque sorte une fraction du portefeuille d'actifs titrisés, sur la base des flux financiers futurs des actifs, qui garantissent le remboursement des obligations.
Née aux Etats-Unis dans les années 70, cette technique a d'abord été utilisée par les banques pour consentir davantage de crédits. Plus tard, et notamment durant le début des années 2000, elle a permis aux banques de se débarrasser partiellement des mauvais risques.
'Le marché de la titrisation a retrouvé son dynamisme mondial grâce à un meilleur encadrement, une meilleure transparence, la simplification et une standardisation des opérations', a souligné M. Yaya qui estime que le potentiel de cette technique financière est loin d'être pleinement exploité.
Le ministre togolais recommande d'examiner un certain nombre de pistes pour assurer la crédibilité de cet instrument et la confiance de tous les acteurs du marché.
En particulier la qualité des créances qui sont titrisées est un élément très important pour assoir la confiance des opérateurs économiques , des investisseurs qui ont de la liquidité et qui souhaitent investir.
A cet égard, l'appui de la BOAD et de la SFI est important.