Madagascar: Conservation aires protégées - Les moyens de subsistance des communautés riveraines améliorés

Un modèle de gestion durable des paysages sera développé dans le cadre du projet "Fitantanana Maharitra Lovainjafy" (FMH), lancé mardi, pour une durée de six ans, pour la conservation des forêts ainsi que la séquestration de carbone et l'amélioration des moyens de subsistance des communautés riveraines. Face aux pressions et aux menaces accrues dont les causes principales sont les activités anthropiques destructrices des écosystèmes, les communautés riveraines sont amenées à vivre en dépendant des ressources naturelles. Le projet étant financé par le Royaume-Uni, il s'agit principalement d'engager des décideurs, des gestionnaires, des chercheurs et des acteurs locaux qui vont mettre en commun leurs longues expériences collectives pour développer un modèle de gestion durable des paysages. Cinquante-quatre communautés réparties dans neuf aires protégées, soit une superficie de 356 889 ha touchés. Ainsi, une approche holistique est adoptée.

Cette approche sera centrée sur la conservation. Le projet a débuté par un diagnostic participatif inclusif. Les habitants du côté des aires protégées améliorent leurs moyens de subsistance grâce à une productivité accrue, en tenant compte de la protection des forêts. "C'est une priorité pour le Royaume-Uni de protéger la biodiversité du monde, y compris les 5% qui sont uniques à Madagascar. Nous sommes donc fiers de financer ce nouveau projet passionnant, qui s'appuie sur des décennies d'efforts du gouvernement, des organisations et des experts britanniques, pour soutenir le développement et protéger la nature à Madagascar", indique David Ashley, ambassadeur britannique.

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Les communautés et les autorités au niveau des aires protégées ont été impliquées dans l'orientation et la cadre du projet. Les communautés ont participé à l'analyse des besoins et à la recherche de solutions pour le développement durable. Il s'agit d'un diagnostic participatif. "Bien avant le projet, on nous a interdit d'exploiter la forêt, pour la protection de la biodiversité. Pour cette fois, on nous a intégrés dans l'identification des intérêts communs. (... ) une diminution des pressions est attendue. Nous serons exigeants sur nos ressources naturelles pour notre utilisation quotidienne et pour nos générations futures", indique Razafindrazanaka, leader communautaire.

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