L'usage de la force contre tout groupe armé ou groupe terroriste réfractaire au processus de paix en cours de Luanda et de Nairobi a été décidé mercredi 30 novembre par les experts de défense des pays membres de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) et la MONUSCO.
Cette option a été levée à l'issu de travaux tenus, du lundi 28 au mercredi 30 novembre à Goma (Nord-Kivu).
Dans un communiqué, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le Lieutenant General Constant Ndima s'est réjoui de l'élaboration d'un cadre de collaboration et de coordination des offensives conjointes, FARDC-Forces de l'EAC et la MONUSCO contre les groupes réfractaires au processus de Nairobi et de Luanda.
" Le groupe de travail des experts de la défense ont abouti à l'élaboration d'un arrangement technique, qui définit le cadre de collaboration et de coordination entre la force régionale et MONUSCO en attendant le nouveau mandat de cette dernière. L'arrangement technique a mentionné l'option de l'usage de la force contre tout groupe armé ou terroriste réfractaires à la décision des chefs d'Etat de la région " a précisé le gouverneur du Nord-Kivu.
Le document consacrant ce cadre de collaboration sera soumis à la décision des chefs d'Etat membres de l'EAC. Mais en attendant, les experts ont décidé que la force régionale se déploie, dès cette semaine déjà, sur le front contre la rébellion du M23 à Kibumba dans le territoire de Nyiragongo aux côtés des FARDC.
Organisés sous l'égide des chefs d'état-major généraux des pays membres de l'EAC, ces travaux ont réuni le Commandement des forces de la MONUSCO, l'état-major Général des FARDC, le Commandement de la force régionale de l'EAC et les mécanismes conjoints de vérification de l'EAC et de la CIRGL.