Marcel Ngoyi, Editeur-directeur général du journal La Prospérité est intervenu vendredi 25 novembre 2022, au cours de l'émission : "regard sur l'actualité de la semaine" à la Radio Okapi où il a passé en revue l'actualité nationale.
Analysant les décisions ressorties du récent mini-sommet de Luanda, cet analyste politique patenté pense que le traité signé en Angola est un accord qui fait preuve d'attitude d'un pays qui se laisse faire". C'est ainsi qu'il a invité le gouvernement à "avoir une attitude de répression, une puissance de feu pour continuer d'attaquer le M23 jusqu'à le pousser une fois pour toutes à leur dernier retranchement".
Marcel Ngoyi a commencé par manifester ses inquiétudes aux regards des conditions des enfants à l'Est. A ce propos, il a interpellé le gouvernement, demandant d'en faire toute une préoccupation, car "ces enfants sont le devenir de la nation et qu'ils doivent être protégés et éduqués mais non être sacrifiés sur l'autel des intérêts égoïste ".
Il a, par la suite, mis l'accent sur ce qui est de l'accord issu du mini-sommet de Luanda, où il a été demandé au M23 de cesser toutes hostilités et de se retirer des zones occupées en République Démocratique du Congo. A son avis, le M23 n'est qu'un instrument utilisé pour faire asseoir l'instabilité à l'Est afin de mettre le bras aux ressources congolaises". Pour ce qui est de l'accord, il estime que cet accord fait preuve d'attitude d'un pays qui se laisse faire, par contre, le gouvernement doit avoir une attitude de répression, une puissance de feu et continuer d'attaquer le M23 jusqu'à le pousser une fois pour toutes à leur dernier retranchement. Le patron de La Prospérité a déclaré que la RDC ne peut pas seulement compter sur les autres. "Nous devons compter sur nous-mêmes", a-t-il soutenu, insistant sur la réorganisation de l'armée congolaise, une armée réellement restructurée, multipliée, disciplinée, engagée et capable d'imposer la paix.
En ce qui concerne le processus électoral, Marcel Ngoyi a exprimé son optimisme face à l'attitude du président de la CENI, qui s'est engagé et dit avoir réuni toutes les conditions pour que les élections soient tenues dans les délais.
