Les acteurs étatiques et non étatiques de la ville de Kindu (Maniema) ont été sensibilisés, mercredi 30 novembre, sur les missions de la Commission nationale des droits de l'homme (CNDH).
Cette activité a voulu informer les participants du rôle que cette institution d'appui à la démocratie joue pour la promotion des droits de l'homme au pays.
Selon le conseiller juridique national de la CNDH, Beaudoin Lukodi, cette séance est due au constat selon lequel les droits de l'homme sont constamment violés à travers le pays :
" Nous avons bien voulu rappeler aux différents intervenants ce que c'est la CNDH pour que les autorités publiques puissent constamment se rappeler qu'ils existent une institution nationale des droits de l'homme chargée de veiller au respect desdits droits ".
Pour l'un des activistes des droits de l'homme présent à ces assises, Pierre-Zacharie Lokonga, cette activité est un éveil scientifique.
" Maintenant, j'ai de nouvelles béquilles. En plus, je dois rédiger les rapports à qui est ce que je dois envoyer, c'est un plus pour moi. Et qui contacter en cas des difficultés, en cas de violation des droits de l'homme ? ", s'est-il interrogé.
De leur côté, les autorités judiciaires à Kindu plaident pour l'amélioration des conditions des droits de détenus.
" Lorsque les magistrats, les inspecteurs et les OPJ sont arrêtés et amenés devant les gens qu'eux-mêmes avaient arrêtés ou condamnés, ils seront lapidés par ces détenus-là. C'est pourquoi nous avons voulu que le gouvernement puisse songer à chercher un cadre là où on peut garder ces catégories de personnes ", a fait savoir l'Inspecteur judiciaire Kandolo Kibwana.