Aucune amélioration des services publics fournis par la Jirama depuis des années !
De nombreux abonnés de cette société d'Etat en charge de la production nationale de l'eau et de l'électricité, qu'est la Jirama, en témoignent. Il y a toujours des problèmes techniques à gérer au sein de cette entreprise. Et comme par hasard, lors de l'inauguration de la nouvelle centrale hydro-électrique de Farahantsana hier, des délestages fréquents s'amplifient, et ce, dans de nombreux quartiers de la capitale. La Jirama a pourtant annoncé, hier, des prévisions de coupures dans certains quartiers comme à Ampandrana jusqu'à Faravohitra, à Anosy et une partie de l'hôpital HJRA, jusqu'à Soanierana et 67ha, à Anosizato ainsi qu' Andavamamba et ses environs ainsi qu'à Tsiadana jusqu'à Ambatoroka et Andrainarivo. La durée des coupures était prévue entre 16 heures et 18 heures et demi, dans son communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Pertes non négligeables
Cependant, de nombreux autres quartiers ont été touchés par ces délestages fréquents, hier. Les abonnés dans le quartier d'Andoharanofotsy ont signalé entre autres qu'ils ont subi des coupures de courant qui ont duré plus de huit heures. Ceux habitant à Sabotsy Namehana se plaignent également. Du côté d'Ankaraobato sur l'axe Atsimondrano, cela fait longtemps que les abonnés ont fait des réclamations au niveau de la Jirama mais c'est toujours sans suite. Dans le quartier d'Ampandrana et ses environs, " le délestage a duré plus de trois heures dans la matinée. Et dans l'après-midi, nous avons été dépourvus d'électricité pendant six heures d'affilé ", ont témoigné des abonnés. Il en est de même dans le quartier d'Ambohimanarina, les coupures de courant ont également duré plus de quatre heures.
Par ailleurs, de nombreux abonnés grognent en raison des dégâts matériels causés par ces délestages fréquents qui se manifestent comme des jeux de lumière. Toutes les activités liées à l'approvisionnement en électricité, comme les poissonneries, les coiffures, les soudures, les cyber-cafés, les épiceries vendant des produits laitiers, sont pénalisées. Les pertes et les dommages y afférents ne sont pas négligeables. Mais apparemment, les dirigeants de la Jirama ne s'en soucient pas du tout !