Le maire d'Antananarivo est intervenu sur la chaîne de télévision VIVA, hier. Les sujets brûlants de la capitale ont été abordés lors de cette interview. Ce fut une occasion pour le maire de parler de tous les défis à relever, en ce moment.
Tout au long de son intervention, le Premier magistrat de la Ville a reconnu que les caisses de la Commune Urbaine d'Antananarivo (CUA) dépendent du paiement des impôts. Il s'agit notamment de l'impôt foncier sur la propriété bâtie (IFPB) dans la ville des Mille. Des dispositions qui ont connu une hausse vertigineuse, selon les tananariviens. Le maire a fait savoir que c'est la valeur locative qui a été révisée, trente ans après la dernière révision. Malgré tout, il y aurait des mesures d'abattement fiscal qui consistent à réduire le montant de l'impôt à payer par les contribuables, a-t-il soutenu. A lui de souligner également qu'il y a 200. 000 habitations à Antananarivo.
Amitié. L'état piteux, désastreux des rues de la capitale avec notamment les nids de poule pour ne pas dire d'autruche a été aussi abordé et qu'avec la saison pluvieuse, l'on va assister à des embouteillages monstres. Leur réhabilitation nécessite aussi de l'argent. Tout comme le ramassage des ordures. Un problème qui reste crucial surtout en cette période de pluies. A propos de l'attentat contre le maire d'Antananarivo le 13 novembre dernier. Ce dernier l'a annoncé lui-même sur les réseaux sociaux. La scène s'est passée sur la voie dégagement qui relie Ilafy et Ambatobe. Le maire a fait savoir que " ce n'est pas dans mon intérêt de faire du cinéma ". A la question des journalistes sur sa relation avec Hajo Andrianainarivelo, Naina Andriatsitohaina de mentionner que " Hajo est mon ami ainsi que de mon épouse. Les divergences politiques sont autre chose et que cela n'entrave pas notre amitié ". Et d'enchaîner que " je soutiens le Président, et s'il va choisir notre camp, c'est tant mieux". Notons que d'autres sujets ont été aussi abordés, au cours de cette interview, il s'agit, entre autres, des marchands de rues.