Abidjan abrite depuis le vendredi 02 Décembre, la troisième édition de « AfricaSanté », un colloque scientifique international sur la santé en Afrique.
Ce autour du thème : « Santé, beauté et bien-être : des solutions nouvelles adaptées à l'Afrique »
Ces assises qui réunissent des professionnels de la santé venus de plusieurs pays du continent, visent à améliorer le système de santé en Côte d'Ivoire et au-delà, en Afrique. Linda Kaboré, la présidente du comité d'organisation et initiatrice de « AfricaSanté Expo » a appelé à la mise en valeur de la médecine traditionnelle.
De son avis, pendant la pandémie de la Covid-19, « si l'Afrique s'en ait sortie, je pense que c'est bien en partie grâce à la médecine traditionnelle », a estimé Mme Kaboré.
Aussi, à l’occasion, le ministre ivoirien de la santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, qui a ouvert ce colloque international, a rappelé que la santé occupe une place de choix pour le gouvernement ivoirien égrenant les actions de l'exécutif en faveur du secteur de la santé.
Il a fait savoir également qu'à ce jour, seulement 6% de médicaments sont produits sur le sol ivoirien avec un objectif de 30% d'ici 2030.
Principale raison pour laquelle dira M. Dimba, que son département ministériel a mis en œuvre plusieurs réformes. Il a cité entre autres, les réformes de la gouvernance du système sanitaire avec la réforme hospitalière, le financement de la santé et le développement de l'industrie pharmaceutique locale.
« La coopération doit porter sur l’ensemble des sujets liés à la santé et à tous les niveaux du cycle de vie, partager les expériences sur la prévention des maladies, leur traitement et l’accompagnement des maladies chroniques », a-t-il soutenu ajoutant.
Le ministre a assuré dans la foulée que la Côte d’Ivoire « ne ménagera aucun effort pour partager ses expériences, mais apprendre des autres »