Afrique de l'Ouest: La Cédéao définit le terrorisme et les putschs comme priorités du sommet d'Abuja

Les chefs d'opérations de la CEDEAO se réunissent en amont de la session extraordinaire du Comité des chefs d'état-major des armées à Bissau

Alors que s'ouvre le 62ème sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) dimanche 4 décembre à Abuja, les travaux de la session ordinaire du conseil des ministres de l'institution se sont achevés vendredi dans la capitale nigériane. Parmi les dossiers sur la table, la lutte contre le terrorisme, les changements de gouvernement par des voies non constitutionnelles et les processus de transition politique.

Selon l'un des mémorandums, document officiel de travail que RFI a pu consulter, la lutte contre le terrorisme est désormais une priorité dans la sous-région.

Un expert de la Cédéao résume : après le Sahel, le terrorisme s'étend à des pays côtiers comme le Togo et le Bénin. Avec une particularité : l'existence d'un cordon ombilical entre les différents groupes qui s'installent dans les pays et deux locomotives, qui sont le groupe l'État islamique au Sahel et le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim).

Ces deux têtes de ponts du jihadisme recrutent massivement au sein de la jeunesse. Et le conseil des ministres de la Cédéao laisse à l'appréciation des chefs d'État les mesures urgentes à prendre.

Également à l'appréciation des chefs d'État qui doivent se réunir dimanche sont trois cailloux dans la chaussure : les transitions au Mali, au Burkina Faso et en Guinée. Le ministre des Affaires étrangères de cette dernière a effectué le déplacement pour défendre son pays dans les couloirs. Cela alors que, pour raison de coup ou de double coup d'État, les trois pays sont suspendus des instances de l'institution sous-régionale.

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