Angola: Le transfert vers l'aéroport Agostinho Neto commence en juin

Le ministre des Transports, Ricardo D'Abreu, a déclaré samedi que le transfert de l'aéroport 4 de Fevereiro au nouvel Dr. Agostinho Neto débute au second semestre 2023.

Le gouvernant a déclaré à la presse que le début du transfert dans la période en question vise à permettre aux opérations commerciales de démarrer en décembre 2023.

En marge de la visite du Président de la République, João Lourenço, aux travaux de construction du nouvel aéroport de Luanda, le dirigeant a informé que le changement est complexe et multidisciplinaire.

"Il démarrera au milieu de 2023 pour laisser le temps au démarrage des opérations en décembre", a confirmé Ricardo D'Abreu, ajoutant que l'aéroport a diverses spécialités nécessaires pour son fonctionnement.

Selon le ministre des Transports, à partir de mai de l'année prochaine, plusieurs équipes travailleront à plein régime jusqu'au démarrage des vols commerciaux.

"L'aéroport Dr. Agostinho Neto devient de plus en plus une réalité. Nous sommes convaincus que d'ici un an, nous commencerons à voyager depuis cet aéroport", a-t-il déclaré, soulignant qu'à ce stade, le nouvel aéroport reçoit des finitions mineures et certains équipements.

Nouvelle certification de l'aéroport

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Quant au processus de certification à l'aéroport Dr. Agostinho Neto, il a déclaré qu'il fonctionne sans contraintes et sera achevé à la fin de l'année prochaine, au moment de son inauguration.

Le ministre des Transports a déclaré, à l'occasion, que le projet de la ville aéroportuaire d'Icolo e Bengo autour de l'aéroport était promu, encourageant ainsi l'implication du secteur privé pour sa mise en œuvre opérationnelle.

"Le Gouvernement crée les conditions pour permettre au secteur privé d'occuper cet espace de manière ordonnée et durable, afin que nous ayons un aéroport avec des infrastructures de soutien modernes", a-t-il précisé.

Nouvel aéroport sans constructions anarchiques

Concernant les constructions autour du nouvel aéroport, le responsable a indiqué que des évacuations ont été effectuées, ce qui a permis d'enrayer le problème des constructions désordonnées sur le périmètre.

Le ministre a informé qu'un quartier baptisé "Project Ngolome" est en construction, où des résidences seront construites selon le modèle de construction autogéré, pour pallier la pénurie de logements dans la région.

Il a souligné que dans le projet Ngolome, le Gouvernement construira toutes les infrastructures techniques et sociales telles que les écoles et les marchés.

Gouverneur de Luanda

Toujours dans le cadre du projet Ngolome, le gouverneur de Luanda, Manuel Homem, a informé que le processus de réinstallation a déjà commencé et que les conditions financières sont assurées.

Le gouverneur de Luanda, Manuel Homem, a déclaré que dans le cadre du projet Ngolombe, le gouvernement provincial s'occupe des titres de propriété des terres qui sont attribuées aux bénéficiaires.

Selon Manuel Homem, des contacts sont en cours avec le ministère de l'Agriculture et de la Forêt, afin qu'une partie de l'espace de Ngolombe puisse être utilisée pour la culture.

Nouvel aéroport international de Luanda

Situé dans le quartier de Bom Jesus, municipalité d'Icolo e Bengo, le nouvel aéroport international de Luanda dispose de quatre pistes, dont deux sont prêtes pour l'atterrissage de gros et petits avions.

La piste sud, la plus grande de l'aéroport, mesure quatre mille mètres sur 60 mètres de large, où le premier vol expérimental a été effectué, en juin 2022, à l'aide d'un Boeing 777 de la compagnie nationale TAAG.

Le vol expérimental, qui a décollé de l'aéroport 04 de Fevereiro, à Luanda, a marqué le début d'une période de certification qui durera environ 18 mois, afin de déterminer si le projet était conforme aux règles internationales pour la construction d'aéroports de ce type.

Le nouvel aéroport international de Luanda "Dr. António Agostinho Neto", qui occupe une superficie de 1 324 hectares, a une capacité de 15 millions de passagers et un volume de marchandises de 50.000 tonnes par an.

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