À l'occasion d'une visite le samedi 3 décembre 2022, dans les centres d'enrôlement du Plateau et de Yopougon, le président de la Cei s'est prononcé sur l'enrôlement de Laurent Gbagbo.
" On ne va pas focaliser le débat sur le président Laurent Gbagbo, mais je voudrais, de façon générale, préciser ceci. On s'inscrit une seule fois sur la liste électorale et l'inscription, en principe, se fait à vie ", a noté Coulibaly-Kuibiert.
Et d'ajouter : " Sauf dans deux cas, l'inscription est suspendue quand vous êtes déchu de vos droits civils et politiques, elle est suspendue définitivement quand vous êtes décédé. Dans le cas de celui qui est déchu de ses droits civils et politiques, si après exécution ou bien le motif qui justifiait sa déchéance disparaît, soit la commission électorale prend l'initiative de l'inscrire systématiquement sur la liste électorale, soit lui-même vient le faire à l'occasion du contentieux. C'est-à-dire que quand il va constater que son nom n'est pas sur la liste électorale, il viendra pour dire: "Je dois être maintenant sur la liste électorale voilà les éléments qui justifient". C'est-à-dire ce qu'on appelle la loi d'amnistie ou bien l'acte qui établit sa réhabilitation ".
Pour lui, l'acte posé par l'ex-Chef d'État, Laurent Gbagbo, le mercredi 30 novembre 2022, n'était pas nécessaire. " Il n'est point besoin de venir se faire réinscrire, non. "
Au terme de cette visite de terrain, il s'est adressé aux acteurs. " C'est ce message que je voulais lancer et je remercie tous les acteurs politiques qui ont exhorté la population à venir s'inscrire sur la liste électorale. Ils ont joué leur rôle parce que la population les écoute ", a-t-il dit.