Lerapport du Forensic Science Laboratory (FSL) l'a confirmé. Il n'y a pas d'ADN de Bruneau Laurette sur la drogue qui avait été retrouvée chez lui. Son ADN a cependant été retrouvé sur une des "armes" qui s'est finalement révélée être une imitation et pas une "fire arm". L'information a été donnée par la police en présence des avocats de l'activiste, Mes Shakeel Mohamed et Rouben Mooroongapillay.
Sollicité, Me Mohamed a qualifié cette information de "choquante" et a fait ressortir que l'histoire se répète. "Dans le cas d'Akil Bissessur, il y a eu la même conclusion", rappelle-t-il. Revenant sur les débats en cour hier, l'avocat dit qu'il travaille désormais pour apporter un changement fondamental au système, c'est-à-dire, prouver que le magistrat a un droit de contrôle sur les enquêtes. Il précise d'ailleurs que ce n'est pas nouveau car cela a été établi par la jurisprudence. "Kan péna 'reasonable suspicion', mazistra kapav fou déor. Ou encore, pour empêcher une détention administrative." Il réitère le fait qu'un magistrat a un droit de regard sur une enquête et que ce n'est pas seulement la prérogative du commissaire de police.