Madagascar: Hajo Andrianainarivelo - La bonne gouvernance comme cheval de bataille

Après son voyage au Panama, dans le cadre de la participation du parti Malagasy Miara-Miainga au congrès de l'Internationale centriste, Hajo Andrianainarivelo s'est livré au micro des journalistes de l'AfricaPresse.Paris. C'était l'occasion pour lui de revenir sur les mesures phares que son parti préconise afin de sortir Madagascar de la grande pauvreté, ou encore de la misère qui sévit dans la partie Sud du pays. Sans ambages, le numéro Un du Bleu et Jaune a misé sur la bonne gouvernance. " Je pense que l'une des mesures phares pour Madagascar, et qui englobe pas mal de choses, c'est d'établir une bonne gouvernance. Cette gouvernance est administrative, elle est économique, elle est dans la vie quotidienne... ", a-t-il soutenu.

Décentralisation

En tout cas, le leader du Malagasy Miara-Miainga prône une bonne gouvernance qui s'appuie sur la décentralisation. " Depuis sa création, notre parti le MMM prône la décentralisation comme méthode de gouvernance ", a d'ailleurs fait noter l'ancien ministre de l'Aménagement du territoire. Et de continuer, " nous pensons qu'en appliquant cette méthode de gestion et de gouvernance, nous allons résoudre une grande partie des problèmes du pays... parce que la décentralisation vous permet de responsabiliser chacun à son niveau, quel que soit son statut ".

Élections

C'était également l'occasion pour lui de revenir sur la préparation des élections à venir. " Nous avons demandé le soutien de l'Internationale centriste pour que la refonte de la liste électorale en cours à Madagascar se déroule dans les meilleures conditions possibles. À savoir, sur le plan technique, un logiciel audité par un organisme indépendant et, sur le plan juridique, que la loi électorale puisse répondre aux normes internationales et surtout aux recommandations faites par les partenaires techniques et financiers de Madagascar, ainsi que par l'ensemble des acteurs politiques du pays. Tout cela pour que l'on parvienne l'année prochaine à une élection sans contestation et, encore une fois, transparente et inclusive ".

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Refonte

Comme c'est le cas depuis le début de la refonte de la liste électorale, le MMM se positionne encore comme une force de proposition. Dans ce sens, son numéro Un a noté qu' " aujourd'hui, nous pensons que cette refonte devrait s'aligner sur les normes internationales requises, mais surtout suivre l'évolution technologique, c'est-à-dire faire en sorte que l'on puisse avoir maintenant une base de données nationale, consultable par tout le monde, via Internet ou un autre moyen, et donc une liste électorale la plus transparente possible pour éviter ce qui est arrivé dans le passé : des oublis, des doublons, des noms fictifs... ". Des idées qui restent faisables dans un pays comme Madagascar qui ne dispose que de 13 millions d'électeurs, estime Hajo Andrianainarivelo. Notons que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ne dispose plus que de 26 jours pour cette première étape de la refonte de la liste électorale qui devrait être clôturée ce 31 décembre.

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