Le ministre du Plan et de la Coopération a fait face aux parlementaires, pour l'examen du budget 2023 de son département. Pendant sa prise de parole, Oulimata Sarr a levé les équivoques sur la croissance.
Ces cinq dernières années, le Sénégal a eu un taux de plus de 6 %, selon elle. La ministre confie faire partie de ceux qui croient que la croissance se mange. Le Sénégal a subsisté à la Covid, il a même aidé sa diaspora, a-t-elle dit.
Elle explique que 2022 était une année de relance économique. Puis la guerre entre l'Ukraine et la Russie a surgi. Pourtant, le Sénégal attend un taux de plus de 4 %.
Autre point, la différence de chiffres avec le Fonds monétaire international. " Nous ne sommes pas d'accord avec le Fonds monétaire (international) parce qu'on croit en nos chiffres. Il faut qu'on croie en nos potentialités. D'ailleurs, le même Fonds mondial reconnaît que le Sénégal fait partie du Top 10 ".
Sur la hausse du budget, elle dira qu'elle concerne le recensement de la population. En 2023, on saura combien de Sénégalais on est.
L'autre point concerne la compétitivité Emploi et Développement. L'Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) va faire un revising du PIB, parce que les chiffres de référence actuels datent de 2014.
S'agissant des partenariats public-privé (PPP) Oulimata Sarr note que le secteur privé national et international doit se liguer pour développer notre économie. C'est la loi des PPP en toute transparence. Elle est d'ailleurs copiée par la sous-région.
