Le Cap — La vice-présidente du MPLA, Luísa Damião, a souligné, ce mardi, au Cap, en Afrique du Sud, l'importance du dialogue et de la recherche du consensus entre les dirigeants politiques pour le développement du continent africain.

La vice-présidente du MPLA a fait cette déclaration lors de la réunion de dialogue technique de haut niveau, promue par le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP).

Selon Luísa Damião, l'événement est d'une grande importance car il réunit des représentants des partis politiques des pays du continent et introduit l'initiative panafricaine interpartis de dialogue - une initiative du MAEP, en collaboration avec l'Architecture de la Gouvernance Africaine (AGA).

Luísa Damião considère le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP) comme un instrument fondamental qui contribue à garantir que les politiques et pratiques des États membres participants soient conformes aux valeurs, codes et normes de gouvernance politique, économique et d'entreprise convenus par le Union Africaine.

Ainsi, a-t-elle ajouté, il s'agit d'une initiative qu'il convient d'encourager car elle vise à rassembler les partis politiques dans le même espace comme des institutions démocratiques, en tant qu'acteurs des affaires politiques et de la gouvernance, en tant que fournisseurs de gestion et de développement économique, entre autres nuances.

Cependant, selon la vice-présidente du MPLA, réunir et engager les partis politiques au pouvoir avec ceux de l'opposition représente un grand défi et, pour cette raison, elle a présenté certaines contributions.

Parmi celles-ci, selon Luísa Damião, figure le fait que le Dialogue politique de haut niveau, qui se tiendra l'année prochaine, doit être basé sur une méthodologie qui ne permet pas aux partis politiques de défendre leur idéologie et leurs intérêts. "Pour cela, il est fondamental que l'agenda ait des thèmes communs aux partis politiques", a-t-elle ajouté.

De même, Luísa Damião a défendu la nécessité d'étudier des mécanismes pour impliquer les organisations de la société civile dans le Dialogue politique de haut niveau.

Un autre aspect soulevé par le responsable du MPLA concerne la nécessité d'étudier la possibilité d'inclure un thème sur la paix et la réconciliation nationale sur le continent et, à cet égard, l'Angola a une expérience qui peut être partagée.

Dans son discours, elle a également souligné la nécessité de veiller à ce que le Dialogue, qui se tiendra l'année prochaine, rassemble des personnalités de haut niveau qui prennent ou influencent réellement les décisions, ainsi que d'étudier la possibilité d'inclure le thème du changement climatique dans son programme de dialogue et créer des espaces de partage d'expériences et de renforcement des bonnes pratiques et des réussites.

Entre autres entités, l'événement, qui doit se terminer ce mardi, a connu la présence de Solomon Leeches Tsenoli, vice-président de l'Assemblée nationale d'Afrique du Sud, Eddy Maloka, PDG de l'APRM, ainsi que des représentants des partis politiques du continent.

Le Mécanisme africain d'évaluation par les pairs est un instrument créé par l'Union africaine en 2003, composé de 36 pays, pour évaluer les pays membres en termes de démocratie et de gouvernance.