Plusieurs médias burkinabè ce sont fait écho de ce que le Capitaine Ibrahim Traoré a confirmé le 1er décembre 2022, une tentative de putsch contre son régime le week-end précédent.
S'exprimant en présence de " plus d'un millier de personnes qui ont participé à cette rencontre avec des Organisations de la société civile (Osc), et des leaders coutumiers et religieux à la salle des conférences de Ouaga 2000 pendant un peu plus de 2h ", le Chef de la Transition a déclaré connaître les auteurs et dit souhaiter le dialogue.
Au cours de sa prise de parole, le Capitaine Ibrahim Traoré - selon des participants cités par Omega Médias - a demandé le soutien et l'accompagnement de tous car des " forces " essaieraient de saboter les efforts du régime. Le Chef de la Transition a également pointé du doigt des commanditaires extérieurs qui s'appuieraient sur des complicités internes.
Même si d'aucuns pensent que cette annonce du jeune capitaine relève de tactiques politiciennes pour continuer de bénéficier d'un fort soutien populaire, le week-end des 26 et 27 novembre 2022, a enregistré de folles rumeurs d'une tentative de déstabilisation qui ont inondé les réseaux sociaux. Au point que dans la nuit du dimanche 27 au lundi 28 novembre, des partisans du Capitaine Ibrahim Traoré ont fait le pied de grue à la place de la Nation à Ouagadougou pour protester contre cette tentative de putsch.
Les supputations vont bon train sur les réseaux sociaux où tantôt les Burkinabè - mais des Africains d'autres parties du continent - hostiles à la présence française et plutôt favorable à une coopération avec la Russie n'ont pas attendu que le Capitaine Ibrahim Traoré désigne un commanditaire. Ils tiennent Paris pour responsable de " la tentative de putsch " dont fait mention le Chef de la Transition.
Les responsables et militaires proches de l'ancien Président de la Transition, Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, et plusieurs autres figures politiques ne sont pas épargnés non plus.