Madagascar: Faune - Le parc Tsimbazaza reprend son souffle

Les lémuriens visibles au parc botanique et zoologique de Tsimbazaza augmentent. Des animaux infectés sont guéris, d'autres ont donné naissance.

Espoir. Des cages abritant des lémuriens au parc botanique et zoologique de Tsimbazaza sont de nouveau accessibles aux visiteurs, après leur longue fermeture suite à une épidémie de tuberculose, qui a sévi en ce second semestre de l'année. Doda et sa petite famille sont restés longtemps devant ces cages, hier matin. " Ce sont de nouveaux pension-naires ? Ils sont très beaux ! ", s'interrogent ces visiteurs, émerveillés par les varias noirs et blancs, les makis, visiblement épanouis, et qui sautillent et jouent dans leurs enclos. Le parc n'a pas introduit de nouveaux locataires, selon la réplique d'un res-ponsable du parc. " Nous commençons à exposer au public ces animaux qui ont été placés en quarantaine. Ils commencent à aller mieux, mais ils poursuivent leur traitement. ", lance ce responsable.

Le parc reprend son souffle, après des mois cauchemardesques. Huit de ses pensionnaires sont décédés, d'autres ont été infectés. L'épidémie semble être maîtrisée, actuellement. " Il n'y a plus de nouveaux animaux infectés. ", confie un agent du parc. Un comité technique et scientifique a été mis en place par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, pour lutter contre la maladie.

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Éviter d'autres pertes

En dépit de cette épidémie, la vie au parc a continué. Ses pensionnaires ont augmenté. Huit bébés lémuriens sont nés, ces derniers mois. Parmi les nouveau-nés, un bébé lémur à ventre roux, âgé de près de deux mois, que porte fièrement sa mère, sur son dos. Ces naissances sont synonymes d'espoir, pas uniquement pour le parc, mais surtout, pour la conservation de ces espèces en voie de disparition. Le parc se voit obligé de protéger ses pensionnaires, pour éviter d'autres pertes. " Aucun agent du parc n'est atteint de la tuberculose, selon le résultat des analyses effectuées à l'Institut pasteur de Madagascar et à l'Institut d'hygiène d'Analakely. Cela veut dire que ce sont des visiteurs qui ont transmis la maladie aux animaux. ", explique un responsable du parc. La source rappelle qu'il est interdit de donner à manger aux animaux, de les toucher.

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