" La dette éternelle, c'est une dette qui n'est pas physique. Elle est spirituelle, c'est un pacte été signé par les ancêtres. Et tout cela a des répercussions sur les petits enfants. Puisque notre personnage est une femme, elle subit cette dette. Nous avons voulu montrer les difficultés vécues par Mimitou et bien d'autres femmes dans notre société ".

Ces propos, Kachou Sidibé, l'auteur du livre " la Dette éternelle " les a tenus, le 05 novembre dernier à " La Fondation Amadou Hampaté Ba " à Cocody. C'était lors de la cérémonie de dédicace de son œuvre " la Dette éternelle ", un roman de 103 pages.

Adressant des questions liées au mariage forcé, de l'excision, la polygamie, la déscolarisation de la jeune fille, l'œuvre se veut un récit qui est, à la fois, réel et empreint de fiction.

Selon le Critique littéraire, Dr Kissy Marshall, qui a passé au peigne fin le livre, tout en mettant en exergue certaine mauvaises pratiques de la tradition. Dans le cas de Mimitou, son mariage est, en quelque sorte, doté d'une monnaie d'échange pour éponger une dette.

Écris " dans un style digeste, facile à lire qui s'ouvre sur le flash-back ou retour en arrière. La couverture met en exergue une femme qui porte un bébé au dos et tiens en main un panier vide, ce qui rime avec la vacuité de sa vie ". A travers la vie pathétique du personnage principal de Mimitou, l'auteur arrive à mettre les mots sur les maux qui jalonnent notre quotidien", a argumenté le critique.

Selon Franck Tia, Sociologue et Critique littéraire, dans ce livre, l'auteur attire, met en attraction l'attention sur des faits sociaux en encore tabous.