La commission nationale anti corruption a pris ses quartiers dans la cité capitale économique le 5 décembre dernier.
L'objectif de cette délocalisation temporaire est clair: permettre aux usagers de dénoncer et d'obtenir réparation des cas de corruption dont ils sont victimes.
c'est ainsi que Depuis le décembre, la Commission nationale anticorruption (Conac) s'est délocalisée à Douala au sein des services du gouverneur du Littoral, elle y a créé une " clinique anti-corruption ". Cette dernière va permettre pendant trois jours, aux populations de Douala de faire enregistrer leurs dénonciations de cas de corruption.
A en croire le président de la Conac, Rev Dieudonné Massi Gams, il est question par ce service, de rapprocher la Conac des populations pour enregistrer leurs dénonciations suivies par des équipes d'investigation. Une nouvelle méthode pour contrer les corrupteurs qui changent également de méthodes, a expliqué le président de la Conac.
Ce dernier indique que ce service permet de ne plus avoir de retard par rapport aux actes de corruption posés. Les auteurs présumés des cas de corruption seront mis à la disposition de la justice le décembre à la veille de la journée internationale de la lutte contre la corruption.
Le numéro vert de la Conac pour dénoncer la corruption est le 1517. Rappelons que le dernier rapport de la Conac publié en novembre dernier, renseigne que la corruption a fait perdre à l'État du Cameroun près de 44 milliards de FCFA en 2021.