Congo-Brazzaville: Jeux scolaires

L'école demeure incontestablement le creuset pour l'émergence d'une élite sportive compétitive. Elle constitue un vivier naturel pour la formation et la détection des talents. C'est la vision partagée depuis deux ans par la Confédération africaine de football (CAF) à travers la création du Championnat africain de football scolaire. La nouvelle compétition vise à améliorer le football des jeunes et maximiser son impact social en renforçant les capacités des associations membres.

Le projet financé par la Fondation Patrice-Motsepe s'attaque à un réel problème de formation dans la plupart des fédérations. Le but étant de repartir à la base et de faire un suivi statistique des jeunes footballeurs. L'organisation à Brazzaville, les 3 et 4 décembre, du tournoi zonal qualificatif à la phase finale continentale apporte un début de solution. Les talents se sont exprimés chez les filles du CEG M'filou de Brazzaville qui représenteront l'Union des fédérations de football d'Afrique centrale à la deuxième édition des championnats africains de football scolaire l'année prochaine, dans un pays qui reste à déterminer.

Mais, au moment de louer leurs performances, la question que les dirigeants des autres fédérations congolaises ont eu à l'esprit, sans oser la poser, est comment les Jeux de l'Office national du sport scolaire et universitaire, qui permettaient de détecter, d'encadrer et d'orienter les jeunes talents en milieu scolaire, connaissent encore les difficultés d'organisation ?

Il est donc temps de relancer et de redynamiser les jeux scolaires pour un meilleur développement du sport congolais. Car il a été prouvé par les spécialistes que le renouveau du sport ne peut s'envisager sans une véritable pépinière. Pour preuve, les bons athlètes qui ont écrit les plus belles pages du sport national provenaient des écoles ou de l'armée. Il faut justement tirer profit de l'initiative de la CAF tout en reconnaissant que chaque réussite commence toujours par la volonté d'essayer.

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