Au moins vingt leaders de différentes organisations de jeunes, mouvements citoyens et associations féminines ont été sensibilisés mardi 6 décembre au rôle des animateurs de la territoriale et des leaders communautaires dans la recherche de la paix. C'était au cours d'un café politique organisé par le Bureau d'Etude et d'accompagnement des relations internationales en RDC (BEARIC), avec l'appui financier de la section des Affaires politiques de la MONUSCO.
Pour Jean-Paul Lusenge, membre du BEARIC, l'objectif est d'éveiller le patriotisme des jeunes afin d'éviter toute sorte de manipulation.
L'animateur principal, l'inspecteur provincial adjoint de la territoriale du Nord-Kivu, Martin Paluku Bwanakawa, a édifié les participants au rôle des animateurs de la territoriale et des leaders communautaires dans la recherche de la paix dans la région de Beni :
" J'ai expliqué aux jeunes comment doit se comporter une autorité territoriale. J'ai demandé aussi aux leaders de ne pas accepter un ordre mal donné. C'est pour préparer ces jeunes gens quand ils auront des futures occupations, de se conformer aux textes et aussi de ne pas avoir l'abus de pouvoir en respectant comment doit se comporter une autorité ".
Pour les participants, cette sensibilisation vient au moment où certains animateurs de la territoriale ont été nommés. C'est le cas de Calvin Maliro, président communal de la jeunesse de la commune de Bungulu, qui affirme être satisfait de cette sensibilisation :
" Ça été vraiment utile, surtout que c'était pédagogique. Nous avons eu à comprendre ce que nous pouvons faire en tant que leaders communautaires mais aussi en apportant un plus pour la bonne évolution de notre communauté en collaborant bien sûr avec les autorités, parce qu'elles ne sont pas nos ennemis, elles sont là pour nous, elles travaillent pour nous. Et nous de notre part nous devons les accompagner en leur apportant des informations et autres éléments qui pourront les amener à bien faire leur travail ".
Ce cinquième café politique d'échange, bénéficie depuis le début d'un appui financier de la section des Affaires politiques de la MONUSCO/Beni.