20 jours après la clôture de la Cop 27, on commence à connaître les résultats des travaux des commissions de cette grande réunion internationale. Une synthèse des résolutions prises a été faite par la Mo Ibrahim Foundation dont le siège est à Londres.
Le rapport dressé ne fait pas état d'un optimisme excessif et préfère être réaliste. Les méfaits du changement climatique qui sont pourtant l'une des grandes préoccupations de notre époque n'occupent plus le devant d'une actualité internationale plus brûlante. Les grandes puissances sont actuellement beaucoup plus soucieuses de voir l'évolution du conflit entre la Russie et l'Ukraine.
Retour sur les résultats de la Cop 27
La Cop 27 a, comme les conférences qui l'ont précédées, été très vite oubliée. Tout le monde avait pourtant affirmé qu'elle avait traité de problèmes cruciaux, mettant en jeu l'avenir de notre planète. Mais elle a tout de suite été supplantée par l'évolution de la situation sur le front russo-ukrainien. Les grandes puissances ont préféré se préoccuper du danger créé par cette confrontation pouvant très vite dégénérer. Les questions énergétiques ont pris le pas sur les problèmes du changement climatique.
Chaque pays a cherché à s'assurer de la sécurisation de ses approvisionnements en gaz ou en pétrole. La géopolitique a pris le dessus. Néanmoins, même si c'est cette actualité qui occupe le devant de la scène, il est bon de revenir sur les résultats de la Cop 27. Le rapport de la Mo Ibrahim Foundation souligne que d'excellentes initiatives ont été prises, mais que l'on ne peut pas s'attendre à les voir toutes se réaliser. C'est le cas de ce qui peut être fait pour l'Afrique. Il est nécessaire, est-il dit, de poursuivre les efforts engagés et de mettre en place un agenda climatique pour le plus grand nombre de pays.
On peut constater, cependant, l'échec d'un accord sur la diminution du rejet des gaz à effet de serre par les plus gros pollueurs, ne permettant pas de limiter l'augmentation de la température terrestre à 1,5° C à la fin du siècle. Les pays africains sont les plus vulnérables Le principe de la création d'un fonds de 230 millions de dollars à leur profit a été acquis. Il reste à savoir si cela se réalisera.