Des femmes et jeunes filles victimes des violences sexuelles plaident pour la suppression des barrières à la lutte contre les violences qu'elles subissent dans la société et pour la mobilisation des ressources en leur faveur.
Elles ont fait entendre leurs voix dans le cadre des 16 jours d'activisme contre les violences faites aux femmes, au cours d'une matinée d'échange organisée jeudi 8 décembre par le Réseau national des ONG de développement des femmes (RENADEF).
" J'étais enfant à l'âge de 15 ans, je me suis mariée, c'était un mariage forcé parce que je ne voulais pas de ce mariage. C'était par violence. Ce Monsieur-là, j'avais l'âge de sa troisième fille. Comme il avait beaucoup l'argent et que moi je ne voulais de ce mariage, il avait influencé ma famille et mon entourage en utilisant son argent. Je ne connaissais pas mon droit ", témoigne Paulette Sefu, une femme qui a subi des violences dans son enfance.
Après avoir suivi une formation de para juriste avec le RENADEF, elle affirme désormais connaitre ses droits :
" De telles choses ne doivent plus arriver. C'est pourquoi je me tiens toujours debout pour porter haut ma voix et lutter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles. C'est pour cela aussi que j'avais créé une ONG des femmes et jeunes filles vivant avec le VIH, les adolescents. Zaina est notre coach. On a eu des formations pour aider la génération sans violence ".