La sixième session extraordinaire du Comité des ministres de la Commission internationale Congo-Oubangui-Sangha (Cicos) a élu le 7 décembre, à Brazzaville, pour un premier mandat de cinq ans, Marie Thérèse Itongo en qualité de secrétaire générale de cette institution.
Au terme de la session sous la supervision du ministre de l'Energie et de l'Hydraulique de la République du Congo, président en exercice du Comité des ministres de la Cicos, Emile Ouosso, les délégués des six pays membres, notamment l'Angola, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la République démocratique du Congo et le Gabon, ont élu à l'unanimité Marie Thérèse Itongo, docteur en géographie physique, géographie du risque, comme nouvelle secrétaire générale de la Cicos. Le comité a, par ailleurs, recommandé que la passation de service ait lieu le 12 janvier 2023 au siège de la Cicos à Kinshasa.
Examinant le point 2 concernant les relations Socotraf/RVF, le Comité des ministres a décidé de l'envoi de ce dossier aux experts pour son analyse approfondie et sa proposition pertinente aux ministres pour conclusion en y ajoutant les relevés de taux de redevance et la recherche des ressources additionnelles auprès des partenaires au développement pour un meilleur entretien des voies navigables de la sous-région.
Au titre des divers, un seul point a été inscrit. Il s'agit de la gestion de l'Ecole régionale de formation aux métiers de la navigation intérieure par un cadre gabonais, qui aura pour hiérarchie un secrétaire général de même nationalité. Cette question a été envoyée au secrétaire général entrant pour avis juridique au Comité des ministres lors de sa prochaine session pour validation.
Clôturant les travaux, le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa, représentant le Premier ministre, a félicité la nouvelle secrétaire générale et lui a souhaité bon vent. " Tenez ferme la barre Cicos, vous en avez les capacités. Le Comité des ministres en portant son choix sur vous les a solennellement reconnues. Tout est donc bien, qui finit bien ", a-t-il poursuivi.
