Les trois premiers secteurs les plus corrompus de la province de l'Equateur sont : les régies financières, l'éducation et la santé publique. Cette affirmation est le résultat de l'enquête réalisée dans la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province, par l'Observatoire de surveillance de corruption et de l'éthique professionnelle (OSCEP).
Son directeur provincial, Taylor Lompoko Mpela a dévoilé le résultat de cette enquête à la presse ce vendredi 9 décembre à l'occasion de la journée internationale de lutte contre la corruption.
D'apres l'enquête de l'OSCEP, après les régies financières, l'éducation et la santé publique, les autres secteurs où régent le plus de corruption à l'Equateur, sont la Justice, les Forces de l'ordre et les structures de gestion des projets de développement.
Pour Taylor Lompoko Mpela le tableau est sombre :
" Sincèrement, je dois vous avouer qu'aucun secteur n'a été épargné. En termes de classement, les enquêtés se sont exprimés tout haut et sans ambages en disant qu'il y a des antivaleurs d'abord au niveau des régies financières. Alors que l'argent pouvait bien renflouer les comptes du trésor public. Et cela se fait au vu et au su du commun des contemporains qui ne savent à quel saint se vouer. Après les régies financières, on parle de l'enseignement primaire et secondaire. Et même à l'université ! Il y a également le secteur de la santé publique, qui a été visé par les enquêtes ".
Le secteur du développement et de la justice sont aussi très gangrenés par la corruption, d'apres l'enquête de l'OSCEP.
" Le détournement des projets alloués à la province, qui ne sont pas exécutés. Ce sont des cas frappants ! Il y a aussi au niveau de la justice. Il suffit que la personne présumée coupable soit inculpée, arrêtée... Demain on paye les frais pour la liberté provisoire, et directement demain on le voit dehors. Ce sont des cas frappants ", a indiqué le directeur provincial de l'OSCEP.