Le ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), professeur Tony Mwaba Kazadi, procédéra demain samedi, 09 décembre 2022, au lancement des Etats Généraux de l'Inspection Générale de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (IG/EPST). Ces travaux sont réclamés par ce corps d'élites,
particulièrement depuis que la politique de la gratuité de l'enseignement de base au niveau du cycle primaires est d'application stricte dans les écoles publiques. L'objectif visé est de remettre sur le tapis l'examen de la trilogie de la mission de l'Inspection, à savoir, "Former, Evaluer et Contrôler".
En effet, les inspecteurs de l'EPST estiment être très mal rétribués alors que l'Etat congolais exige d'eux la perfection et l'amélioration de la qualité de l'enseignement, tant au niveau maternel que primaire,
secondaire et technique. Cela malgré l'application de la gratuité qui a multiplié le nombre d'élèves et d'enseignants dans les établissements d'enseignement de l'EPST. Devant toutes ces exigences, les syndicats des inspecteurs affirment avoir contacté tous les niveaux de la hiérarchie en vue de trouver des solutions indiquées. Parmi les dossiers qui fâchent, les inspecteurs rappellent le non-respect des engagements pris pour payer leurs diverses primes d'encadrement de diverses épreuves d'évaluation de fin d'études primaires, secondaires, des hors-sessions, etc. Et cela remonte à la passation des épreuves certificatives des années scolaires 2019, 2021 et 2022. A cela il faut ajouter des frais de mission ou l'augmentation
de salaires promise mais non exécutée. Les inspecteurs exigent aussi le respect intégral de leur statut spécial qui leur confère certains privilèges. Chaque fois, au niveau de l'EPST, on soulignait les exigences imposées par l'Inspection générale des Finances (IGF) qui exigeait quelques pièces pour libérer.
Les syndicats indiquent que les goulots persistaient toujours. Ils disent avoir contacté les ministres de l'EPST, du Budget, des Finances, sans un résultat probant. C'est ainsi qu'ils sont montés la semaine passée jusqu'à la Présidence de la République pour déposer leur mémorandum et espérer ainsi une issue favorable à leurs revendications.
Avec l'ouverture des Etats Généraux de l'iG/EPST, tous les syndicats pensent que le moment est venu de se mettre à table avec tous les décideurs pour trouver des remèdes appropriés et mettre aussi un trait définitif à leurs chemin de la croix pour l'intérêt de tout le monde : élèves, enseignants et surtout inspecteurs.