Afrique Centrale: Massacres de Kishishe - Muyaya et Paluku exigent une justice internationale pour les crimes commis au Nord-Kivu

Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya et son collègue de l'Industrie, Julien Paluku Kahongya ont Co-animé lundi 5 décembre 2022, un briefing axé principalement sur les Massacres de Kishishe. Au cours de cet exercice de redévabilité, les deux personnalités ont dénoncé un nouveau massacre à l'Est de la République Démocratique du Congo et exigé une justice internationale pour les crimes commis dans la partie orientale du pays.

Concernant ces enquêtes, Patrick Muyaya a fait savoir que c'est depuis le vendredi 2 décembre 2022, que la ministre d'état, ministre de la justice, Rose Mutombo avait donné des injonctions à l'auditeur général de l'armée pour l'ouverture d'une enquête. En mission aux Pays-Bas, Rose Mutombo retrouvera à La Haye le procureur, et demandera ainsi l'ouverture d'une enquête internationale pour que toute la lumière soit faite, a rassuré le Ministre de la Communication et Médias.

Donc, d'après lui, tous les détails qui concernent le déroulement des enquêtes ainsi que les conclusions seront données au fur et à mesure que l'on va évoluer.

Selon le Ministre de l'Industrie, la RDC est victime de la Guerre depuis 1994 lorsqu'elle a accueilli des milliers de déplacés qui venaient du Rwanda lors du Génocide Rwandais. Depuis lors, a affirmé Julien Paluku, plusieurs massacres ont été commis à l'est du pays et personne n'a été condamnée à ce jour. Il a estimé qu'il était temps que justice soit faite pour les victimes de ces actes ignobles. Car, a-t-il affirmé, ce qui s'est passé à Kishishe avec 272 civils tués, selon la société civile et toutes les communautés au sein du Barza intercommunautaire réuni, est la mise en place d'une planification de Génocide sur le territoire Congolais.

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A en croire le ministre Paluku, l'enjeu de cette guerre est la poursuite du pillage de la mine de Somikivu pour le pyrochlore, minerais qui entre dans la fabrication des fusées et ensuite aller vers le Masisi pour contrôler la mine de coltan dont le pays regorge 60% de la réserve mondiale.

En ce qui concerne la demande de la population congolaise de se retirer des organisations internationales, le ministre a affirmé qu'il n'y a pas des raisons de nous retirer des organisations internationales, au contraire nous devons plutôt profiter des espaces en international pour porter la voie de la RDC comme les autres l'ont fait.

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