Une délégation de la cellule opérationnelle du groupe de contact du Mécanisme national de suivi des accords d'Addis-Abeba (MNS) a échangé vendredi 9 décembre à Bunia avec les communautés victimes des atrocités des groupes armés étrangers dans la province de l'Ituri.
L'objectif de leur mission est de faire le suivi de cet accord pour le rapatriement volontaire de toutes les forces étrangères qui commettent des violences en RDC dont les rebelles des ADF.
Cette équipe est composée de 15 personnes en raison de deux délégués de l'Ouganda, de la Tanzanie, de Burundi, du Rwanda et trois congolais.
Le bureau du Mécanisme national de suivi de l'accord d'Addis-Abeba est représenté par un membre ainsi que trois experts du bureau de l'envoyé spécial du secrétaire général pour les pays des Grands lacs.
Au cours de ces assises, les leaders des communautés victimes ont salué cette approche de rapatriement volontaire de ces forces.
Selon eux, cette démarche vient appuyer le processus de Nairobi qui concerne les groupes armés locaux pour la recherche d'une paix durable dans l'Est de la RDC. Cependant, ils ont posé certains préalables notamment l'identification de ces groupes armés, leurs leaders et les pays qui le soutiennent pour la réussite de cette mission.
Pour un notable de la communauté Bira, la démarche de cette cellule doit être combinée avec l'option militaire des forces régionales de l'EAC et des forces conjointes FARDC-armée ougandaise. Cela en vue de traquer ces groupes armés étrangers pour les contraindre à se rendre pour le rapatriement volontaire.