Le climat sécuritaire instable dans le territoire de Rutshuru perturbe le déroulement des examens du premier trimestre pour les élèves de l'école primaire de Kahe.
François Mbangukira Burasanzwe, directeur de cette école redoute l'échec de ses élèves, à cause du climat sécuritaire dans lequel ils passent ces examens.
Selon lui, les examens ont commencé avec la participation de la moitié des effectifs scolaires :
" L'effectif d'habitude était de 997 écoliers. Aujourd'hui, nous avons travaillé avec 477 écoliers. Réussir, je ne crois pas parce que quand ils voient les militaires qui passent, il y a aussi les porteurs d'armes en tenue civile, c'est affreux, ça cause la peur. Je ne crois pas à la réussite car chez nous, dans une école conventionnée catholique, nous avons un examen diocésain et un examen paroissial ".
Pour ce directeur, l'examen auquel seront soumis les enfants des écoles situées dans les zones en situation sécuritaire normale est le même auquel sont soumis ses élèves.
C'est ainsi qu'il demande l'implication rapide du gouvernement pour que la paix soit rétablie et ainsi donner la chance à tous ses élèves de bien étudier.
Certaines écoles primaires de Kitshanga, situées dans la partie du territoire de Rutshuru ont fermé leurs portes depuis que la situation sécuritaire dans la zone est devenue particulière.