La Division provinciale du Genre au Kongo-Central a déploré, samedi 10 décembre, la disparité dans la prise en charge des enfants en famille comme à l'école.
La cheffe de cette division, Didienne Bunga l'a déploré à Matadi à l'issue d'une tribune d'expression population dans le cadre de la clôture de 16 jours d'activisme contre les violences basses sur le genre.
Elle a indiqué que les tâches domestiques que les parents soumettent à la fille, ne lui permettent pas de se concentrer aux études comme font les garçons.
Cette situation, selon elle, ne sécurise pas la fille face aux violences sous toutes ses formes.
" Des enfants subissent beaucoup de violences dans les milieux scolaires, beaucoup d'abus de la part des enseignants, de leurs collègues, soit de nous parents. Comment nous traitons des enfants filles avant qu'elles aillent à l'école. Elles ont souvent un bagage d'activités le matin avant d'accéder à l'école. Mais elles arrivent en retard à l'école, elles sont punies. Alors que le petit garçon a tous les temps de se préparer et arriver à l'école pour de passer les examens et de suivre les cours dans la quiétude contrairement à la fille qui un bagage des travaux domestiques après l'école ", s'est plaint Didienne Bunga.
Elle a exhorté les parents de traiter tous les enfants (fille ou garçon) de la même façon.
La cheffe de la Division provinciale au Kongo-Central regrette par ailleurs que la majorité de parents ont démissionné vis-à-vis de leur responsabilité par rapport à la protection des enfants :
" Nous les mamans, le matin nous sommes au travail, le soir à l'église. On n'a pas eu le temps d'être avec les enfants toute la journée, nous ne savons pas ce que l'enfant a connu comme violence au niveau de l'école et au niveau de la famille ".