Au Cameroun, ce 11 décembre, cela fait exactement un an que Samuel Eto'o a été élu à la tête de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot). L'ancien capitaine des Lions indomptables s'était fixé pour objectif, à la tête de la Fécafoot, d'assainir et moderniser le football camerounais et d'attirer les sponsors et les investisseurs. Un an après, le bilan de Samuel Eto'o à la Fécafoot est plutôt positif.
L'arrivée de Samuel Eto'o à la Fécafoot a été marquée par une petite révolution. Il a procédé à la relance des championnats de football masculins et féminins, augmenté la subvention versée au club et fixé un salaire aux joueurs. Eto'o a par ailleurs attiré de nombreux sponsors, organisé la Super coupe et la cérémonie du Ballon d'or camerounais. Et puis, il y a eu aussi la qualification pour la Coupe du monde ainsi que la victoire historique contre le Brésil.
Nombreux conflits
De nombreux conflits ont cependant rythmé ces douze mois à la Fécafoot. Le premier a été le bras-de-fer avec le ministre des Sports pour la nomination de Rigobert Song à la tête des Lions indomptables. L'autre bagarre est celle avec le Coq sportif dont Samuel Eto'o a unilatéralement rompu le contrat, le 1er juillet.
Il y a aussi eu le conflit avec les secrétaires généraux de la Fédération. Son ami Benjamin Banlock a démissionné en dénonçant son mauvais management. En novembre, il aurait pesé pour écarter Parfait Siki, ancien secrétaire général, sous Seidou Mbombo Njoya, qui a fini en prison pour détention illégale de documents.
Une vidéo fait le tour du monde
Dernière bagarre, cette vidéo qui a fait le tour du monde où le président de la Fécafoot, provoqué par un youtubeur algérien à Doha, lui donne des coups. Le moins que l'on puisse dire c'est que la première année de Samuel Eto'o, à la Fécafoot, aura été très mouvementée.