Comme tous les dimanches à Conakry, les bouchons règnent en maître absolu à plusieurs axes routiers. C'est le cas à la cimenterie, précisément sur la voix-aller. De ce côté, de Bailobaya au carrefour tout roule à pas de caméléon. Chacun tente de se frayer un chemin et cela rend la situation beaucoup plus compliquée. C'est ce qui ressort du constat d'un de nos reporters.

Le carrefour de la cimenterie est un point très abondant en circulation routière. Les bouchons y sont récurrents les dimanches. La mauvaise conduite et l'inefficacité de la police routière en sont les principales causes. En ce nouveau dimanche, la circulation est au point mort sur la voix-aller. Aussi bien les engins en provenance de Kagbelen que ceux qui essaient de se rabattre sur la route menant à Fofomeré, aucun ne cède le passage. Policiers et conducteurs s'engueulent, le bouchon s'allonge et la colère monte.

Même les piétons ont du mal à avancer. Preuve que la voix est anarchiquement occupée dans tous les sens par les engins roulants. Cet état de fait n'est plus une surprise à Conakry. Plus les années passent, plus il devient pire surtout les dimanches. Dans la circulation, en tout cas en banlieue de la ville, la conduite se fait pêle-mêle. La préoccupation, c'est d'arriver vite à destination et non de le faire dans le respect des principes en la matière. Raison pour laquelle les accidents mortels et les embouteillages désordonnés font désormais partie du quotidien des guinéens.