Un rendez-vous que le photographe et galeriste Mohamed Ayeb a veillé, durant toutes ces années, à maintenir et qui, cette année, met la lumière sur différents univers photographiques, ceux de Kamel Agrbi, Soumaya Boulati, Amine Boussoffra, Abderrazak Chourou, Ali Djerbi, Rachid Fakhfakh, Helmi Jribi, Abderrazek Khechine, Rafik Ksantini, Amel Maâloul, Hamdi Maâloul et Imen Maâloul, Bannour Machfar, Selima Tiaa et Mohamed Ayeb.
L'espace Ain abrite, depuis le 11 novembre, l'exposition de groupe "Photographie contemporaine" qui réunit les oeuvres de 15 artistes issus de différentes générations.
"Photographie contemporaine", un rendez-vous devenu tradition depuis son lancement en 1986 avec des oeuvres des pionniers de la photographie d'art en Tunisie tels que Moustapha Bouchoucha, Pierre Olivier et d'autres encore qui ont ramené la photographie dans les galeries à partir des années 70.
Quelques, artistes étrangers présents en Tunisie ont aussi exposé lors de ce rendez-vous qui, au fur et à mesure, a inclus des artistes de la jeune génération de l'époque. Un rendez-vous que le photographe et galeriste Mohamed Ayeb a veillé, durant toutes ces années, à maintenir et qui, cette année, met la lumière sur différents univers photographiques, ceux de Kamel Agrbi, Soumaya Boulati, Amine Boussoffara, Abderrazak Chourou, Ali Djerbi, Rachid Fakhfakh, Helmi Jribi, Abderrazek Khechine, Rafik Ksantini, Amel Maâloul, Hamdi Maâloul et Imen Maâloul, Bannour Machfar, Selima Tiaa et Mohamed Ayeb.
L'exposition se veut un aperçu sur l'art photographique contemporain sous nos cieux, un dialogue générationnel, avec différents faires allant de l'argentique au numérique bien entendu pour inclure également la photographie plasticienne... On y rencontre "les anciens", comme le précise le galeriste, des artistes de la génération 70, à l'instar de Kamel Agrbi, Abderrazak Chourou et lui-même, des artistes de l'école des Beaux-Arts de Sfax, et d'autres allant de la génération 80 à ceux de la jeune génération.
Paysages, Médina, architectures, éléments architectoniques, photomontages, collages, "céramique numérique", on y croise diverses techniques et procédés avec cette forte tendance du recours au numérique qui a participé à l'émergence de nouveaux paradigmes. Une approche qui se veut plus matérialisante, où la photographie est évolutive, a-frontières et passe par différents états pour s'estomper par moments, n'en gardant que des traces d'elle-même, des lignes, des lumières ou alors évoluant en une proposition abstraite, plasticienne... C'est le cas des œuvres d'Imen Maâloul, Amine Boussoffara, Bannour Machfar et Mohamed Ayeb.
L'exposition fut une belle matière à interactions et échanges dans le cadre d'une rencontre qui a réuni des critiques et autres connaisseurs, mais aussi lors des visites de groupes d'élèves du collège et du lycée de Bargou et du Lycée Carthage Byrsa qui ont été invités à réfléchir ultérieuremet sur les œuvres exposées en rédigeant chacun un texte, une critique... Une belle manière de rapprocher les jeunes de la scène artistique, de titiller leurs sens et d'éveiller leur sens d'analyse et de critique.
