Le gouvernement, par le biais du ministère en charge de la Promotion de la femme, a organisé, le 11 décembre à Brazzaville, une marche populaire pour alerter sur la violation faite aux femmes par les hommes. A cet effet, la ministre de tutelle, Inès Nefer Bertille Ingani, a appelé à la masculinité positive.
Près de mille personnes, hommes et femmes, agents de différents ministères et membres des organisations non gouvernementales, des partis politiques, des associations et confessions religieuses ont participé à la marche citoyenne qui est partie du rond-point CCF à la gare ferroviaire centrale.
Le focus a servi d'occasion au gouvernement pour attirer l'attention de l'opinion sur l'ampleur du phénomène dans le pays, mais aussi de mettre en garde les hommes contre toute violence à l'endroit des femmes afin qu'ils se ressaisissent. Ces violations pour lesquelles le gouvernement combat avec la dernière énergie, comme partout dans le monde, concernent, entre autres, les violences physiques, verbales, psychologiques, sexuelles, socio-économiques, domestiques, le harcèlement sexuel, les sévices et traitements dégradants.
" Nous voulons, à travers cette marche, montrer au monde que le Congo s'est engagé à prôner la masculinité positive afin que cessent toutes les violences faites aux femmes. Le message essentiel que nous lançons ce jour c'est de demander à l'homme d'être le porte-étendard de la protection de la femme ", a souligné Inès Bertille Nefer Ingani.
A travers la même marche citoyenne, le gouvernement a voulu aussi attirer l'attention des hommes sur l'adoption de la loi Mouébara, dans laquelle il a renforcé les mesures de lutte contre le phénomène, mesures répressives qui punissent sévèrement tous les " hommes bourreaux " qui tomberont dans le piège.
La marche citoyenne a connu la participation de la ministre en charge des Petites moyennes entreprises, Jacqueline Lydia Mikolo, de son collègue en charge des Affaires sociales, Irène Cécile Mboukou-Kimbatsa, et celui des Sports, Hugues Ngouélondélé.