La synergie des sociétés civiles du territoire de Punia (Maniema), a entrepris ce lundi 12 décembre une marche pacifique accompagnée d'une ville morte sur l'ensemble de ce territoire.
A travers cette action, la société civile protestait contre les dernières nominations des animateurs de la territoriale où aucun natif de Punia n'a été représenté.
Interdite par l'autorité locale, cette marche a été étouffée par les forces de l'ordre.
Dix-huit membres de cette synergie ont été interpellé par la Police nationale congolaise pour n'avoir pas respecté le mot d'ordre de l'autorité interdisant cette marche pour ce lundi 12 décembre.
" Ces gens ont informé l'autorité d'une marche pacifique. Au lieu de la marche, ils ont fait le contraire en appelant à la ville morte, qu'il n'y aura pas de marché, pas d'école. Nous avons vu qu'ils commençaient ce matin à intoxiquer les populations, leur interdisant d'aller au marché. Nous avons mis la main sur eux ", a déclaré le commandant du commissariat de la PNC/ Punia, le commissaire supérieur Jean-Pierre Bugurano Kanyala.
Il précise néanmoins que, quatorze personnes ont été relâchées et quatre autres dont le président de la société civile Nord Maniema restent en détention.
Plusieurs écoles de la place n'ont pas ouvert et les activités commerciales ont tourné au ralenti jusqu'à 11 heures.