L'organisation du concours Miss Guinée est désormais à l'approbation de la structure KPAAF, en lieu et place du COMIGUI. La signature a eu lieu dans les locaux du Ministère de la Culture, du Tourisme et de l'Artisanat, dans l'après-midi de ce lundi 12 décembre 2022. Il sera question de mise en lumière, beauté physique et intellectuelle des compétitrices.
Après les dernières polémiques et déclarations fallacieuses sur ce dossier, le ministre Alpha Soumah semble prendre les choses au sérieux devant passer à la restructuration. C'est dans ce sens qu'il a procédé à cette signature, devant les représentants de ladite structure, chargée désormais d'organiser ce concours. Contrairement à ce que pensent beaucoup quant à l'attribution de cette organisation à la structure KPAAF, le Chef du département de la culture dit avoir avoir agit en toute conscience et dans la l'intérêt de la refondation de l'État, prônée selon par le Président de la transition.
" C'est en âme et conscience que nous avons travaillé. Comme tout ce que nous faisons aujourd'hui beaucoup ne seront pas content, c'est humain. Mais beaucoup comprendront ce que nous sommes en train de faire parce que nous sommes dans la refondation de l'État ",a-t-il indiqué.
Pour mettre fin à cette pagaille constatée dans cette organisation, le ministre Bill de Sam dit avoir mis en place une commission pour aboutir à une bonne organisation de la chose.
" Il nous avait été dit en conseil des ministres, puisqu'on est dans la refondation, que si rien ne va il faut revenir aux valeurs essentielles quant à cette organisation. Alors l'instruction qu'on a reçu était de restructurer. C'est ainsi qu'on a lancé cet appel à candidature ", a indiqué que le ministre Alpha Soumah, avant d'inviter la structure KPAAF à la responsabilité afin d'éviter les erreurs du passé.
" Il s'agit d'un symbole que nous devons protéger, qui est la beauté de la Guinée. Donc ce n'est pas de la rigolade, ce n'est pas de la blague, il va falloir travailler de façon professionnelle. Cette convention que nous avons signé avec vous, vous engage à être exemplaire à ne pas reproduire les erreurs du passé, faute de quoi, nous serons obligés de revoir notre convention ", a-t-il dit.
Il faut rappeler que ladite convention de partenariat s'étend sur 2022 et 2023, soit deux éditions. Devant le ministre, Mme Aminata Diallo de la structure KPAAF, a rassuré de tout mettre en œuvre pour le respect du contenu du cahier de charges et des clauses du contrat.