La 8ème Réunion ministérielle du Comité technique spécialisé (CTS) de la justice et des affaires juridiques de l'Union africaine (UA) a décidé, dimanche à Addis-Abeba, de reporter l'examen des candidatures à la présidence dudit comité à la prochaine session.
Il y a un désaccord sur la présidence du CTS, dont le Maroc est aussi candidat, et il a été convenu de reporter l'examen des candidatures dans l'attente de parvenir à un consensus, a affirmé le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, à l'issue de cette 8ème session.
La composition actuelle du bureau du CTS se décline comme suit : Présidence : Afrique du Nord (vacant), 1er vice-président : Tanzanie (Afrique de l'Est), 2ème vice-président : RDC (Afrique centrale), 3ème vice-président : Zimbabwe (Afrique australe), rapporteur : Gambie (Afrique de l'ouest).
"Cette session ministérielle a examiné plusieurs questions mais il y a un désaccord sur un dossier important, en l'occurrence la question de la nationalité et celle des apatrides et la représentativité des régions africaines au niveau du Bureau. Sur ce point, le Maroc a proposé trois membres de chaque région", a souligné le ministre dans une déclaration à la presse.
La 8ème réunion ministérielle du CTS s'est penchée sur l'examen du règlement intérieur révisé du comité ministériel de l'UA sur les candidatures africaines au sein du système international, le projet de statut du Centre africain de formation en statistiques (PANSTAT), le projet de statut de l'Institut des statistiques de l'Union africaine (STATAFRIC), le statut de l'Agence humanitaire africaine, les projets de cadres juridiques pour le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies et le projet de protocole à "la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples sur les aspects spécifiques du droit à une nationalité et l'éradication de l'apatride en Afrique".