Jean Claude Bwanganga, ministre provincial de l'Intérieur et sécurité du Kwilu a échappé à une motion de défiance ce lundi 12 décembre lors de la plénière de l'assemblée provinciale. L'organe délibérant du Kwilu a donc rejeté cette motion initiée par 5 députés signataires.
Trente-cinq députés ont pris part à cette plénière, sur les 48 que compte cette institution parlementaire provinciale.
Sur un total de 35 députés provinciaux, 21 ont voté contre la déchéance du ministre provincial de l'Intérieur et sécurité du Kwilu, Jean-Claude Bwanganga, 12 ont opté pour sa déchéance et 2 élus se sont abstenus.
Les signataires de cette motion accusent ce ministre de complicité et d'incompétence pour ne pas avoir sécurisé la population face à la criminalité due au phénomène kuluna.
Jean Claude Bwanganga a rejeté toutes ces allégations :
" Je suis ministre de l'Intérieur, je ne peux pas être complice de ce type d'atrocités. La sécurité c'est une affaire de tout le monde. Et je conçois mal que l'on fasse le lien entre l'insécurité et la présence du ministre. Ceci est une preuve de mauvaise foi parce que cette situation devrait être prise au sérieux au lieu de chercher les coupables là où il n'en a pas ".
Du coté des députés signataires de cette motion rejetée, Blanchard Takatela continue d'établir la responsabilité du ministre de l'Intérieur dans cette affaire de criminalité au Kwilu :
" Il y a vraiment une montée en flèche du phénomène kuluna ici, et le responsable devrait être frappé. Nous, nous avons fait notre travail et tout le monde est témoin. Néanmoins, une majorité s'est dégagée pour protéger les kuluna ".
Jean Claude Bwanganga a, à cette occasion, plaidé pour plus de moyens afin de faire face à l'insécurité.